Congrès FNPPSF 2008
Rapport Moral et d’Activité 2007
L’année 2007 et ce début d’année 2008 auront été fertiles en
événements. Partout nous avons dû lutter et faire valoir nos positions face des
détracteurs le plus souvent très mal informés sur nos activités. L’amalgame
maintes fois constaté entre plus de deux millions de pêcheurs en mer
respectueux des règles et de l’environnement et une minorité de braconniers
sans scrupules parmi lesquels figurent bon nombre d’anciens professionnels, cet
amalgame, dis-je, ne résiste pas à une analyse objective de la situation. C’est
donc à ce travail d’explication et d’information que nous nous sommes
prioritairement consacrés avec un certain succès, je dois le dire. Cette tâche
est loin d’être terminée et ne s’achèvera probablement jamais tant le manque
d’objectivité et l’aveuglement de certains de nos pourfendeurs sont
immenses.
Face à une telle adversité il importe évidemment de se rassembler et de
rester plus que jamais solidaires… Dans mon rapport moral 2007, j’avais déjà
mis l’accent sur les difficultés à venir et sur cette impérieuse nécessité de
se regrouper. Je ne pensais pas aussi bien dire, la réalité a en effet
largement dépassé tout ce que nous avions pu imaginer…
Face à de tels comportements, injustes et inacceptables, je vous incite
cependant à rester calmes et déterminés. Nous sommes avant tout des gens
d’ouverture et de dialogue. Je suis convaincu qu’en conservant une telle
attitude, nous finirons par être mieux entendus et respectés.
La plaisance et la pêche en mer constituent une véritable chance pour
la France et les régions littorales. Soyons tout simplement prêts à relever ce
nouveau défi…
Après la mise en place des sites « Natura
2000 » sur l’ensemble du littoral, nous en sommes maintenant aux sites
« Natura 2000 Mer ». Il est important d’être présents dans tous les
comités de pilotage et d’être vigilants sur le maintien du libre exercice de
nos activités. D’une manière générale, les choses se passent plutôt bien. Comment
pourrait-il en être autrement ? Les plaisanciers sont en effet de
véritables sentinelles de la mer, soucieux de l’environnement maritime. Notre
activité de loisir ne perturbe en rien l’équilibre de l’écosystème et encore
moins, bien sûr, la préservation de la biodiversité ! Restons cependant vigilants, certains intégristes de l’environnement pourraient être tentés d’en
profiter pour nous imposer d’autres projets sans véritable rapport avec les
directives « Oiseau » et « Habitats ».
Le parc marin d’Iroise a été créé dans l’imbroglio
le plus complet et dans un total mépris des règles démocratiques. Les
conclusions de l’enquête publique et les recommandations des commissaires
enquêteurs n’ont pas été prises en compte. La composition du comité de gestion
est une véritable insulte à l’égard de tous les plaisanciers. Nous y sommes
sous-représentés au profit des pêcheurs professionnels et des écologistes. Nous
sommes curieux de savoir combien de temps cette alchimie contre nature va
pouvoir durer !
Nous allons continuer à nous réclamer une plus juste
représentation de notre activité et demander, partout, le maintien du libre exercice de la pêche de
loisir dans le cadre de la réglementation nationale actuellement en vigueur.
Restons vigilants et assurons partout la défense de nos droits. Nos détracteurs
et notamment Robin des Bois, font preuve du plus grand sectarisme, ils osent
penser à notre place et nous dicter
notre conduite. Réagissons et combattons avec détermination ces personnes sans
scrupule qui font de l’écologie leurs choux gras !
Observons attentivement le monde qui nous entoure et
jouons pleinement notre de rôle de sentinelle ! Nous éprouvons les pires
inquiétudes face aux pollutions qui nous menacent : marées noires et
marées vertes, rejets de boues toxiques en mer, risques biologiques. Nous
constatons régulièrement des infractions dans ce domaine, parfois avec le
laxisme bienveillant de l’Etat.
Depuis
plusieurs années, la reconquête de l’eau reste une de nos principales
préoccupations. Plus de 80% des pollutions maritimes sont d’origine
terrestre. Ce thème va sans doute
devenir un des enjeux des années à venir.
La propreté dans les ports est aussi, à nos yeux, un
objectif majeur. Le carénage pour les petits bateaux de plaisance doit rester
facile d’accès et financièrement abordable. Nous devons inciter les
responsables des infrastructures portuaires à privilégier les aires de carénage
aménagées à partir des aires existantes plutôt que des solutions lourdes et
onéreuses nécessitant le grutage et la mise au sec des bateaux. La récupération
des déchets passe aussi par la mise en place de structures pratiques et
adaptées. Il reste encore beaucoup à faire, la plupart des ports ne sont pas
encore aménagés ! Saluons l’initiative de certains ports, encore peu
nombreux hélas, qui mettent déjà à disposition de leurs usagers des
infrastructures conformes aux normes européennes et adaptées à nos besoins.
Concernant les rejets des boues en mer, problème qui
se pose avec de plus en plus d’acuité, notre position n’a pas changé : pas de
rejets de boues toxiques en mer. En outre, les contrôles réguliers de toxicité
des produits rejetés doivent se faire dans la plus grande transparence
conformément à la loi.
Les silences d’Ifremer sur les impacts environnementaux
liés à l’aquaculture et sur le repos biologique sont consternants : un
silence, un très grand silence, à nos yeux très révélateur des
dysfonctionnements actuels d’Ifremer, d’une dérive perverse visant à soutenir
uniquement les projets rentables à court terme sans se soucier des véritables
enjeux planétaires.
Entre une surpêche industrielle et une aquaculture
non maîtrisée, nous continuons à penser qu’il y a de la place pour une pêche
propre et durable, pour une autre approche basée sur la mise en place de récifs
artificiels adaptés, un alevinage en milieu naturel protégé et une véritable
gestion de la bande côtière dans laquelle les pêches intensives seraient
interdites. De nombreux pays ont déjà largement investi dans ce sens, la France
et l’Ifremer, étrangement absents du débat, restent à la traîne.
Pourquoi ? Continuons à faire des propositions dans ce sens, je suis
convaincu que nous finirons par être entendus…
La mer est de plus en plus polluée, certains
poissons, coquillages et crustacés présentent des taux alarmants de substances
toxiques et hautement néfastes à la santé.
Il est grand temps de prendre des mesures draconiennes sur terre comme
sur mer. Faute de quoi dans quelques dizaines d’années, la plupart des
espèces pêchées aujourd’hui aurons
disparu de la planète. Quel avenir pour
nos enfants et petits enfants ?
Le dossier « rejet zéro » concernant la
plaisance a beaucoup avancé sous l’impulsion de Grégoire Dolto dans le
cadre du CSNPSN. Nous sommes heureux
d’y avoir particpé.
Que chacun prenne ses responsabilités ! C’est à
force de pugnacité et de petites avancées que nous construirons le monde de
demain. Nous incitons régulièrement nos
adhérents au respect des bonnes pratiques dans tous les domaines, mais c’est
l’ensemble de la population qu’il convient d’informer. Nous allons commencer
dès cet été à diffuser notre guide sur les bonnes pratiques sur l’ensemble du
littoral. Nous ne pouvons le faire sans l’aide des pouvoirs publics. C’est aussi le message que nous avons
délivré dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
Nos positions n’ont pas changé, elles s’articulent
autour d’un réel équilibre visant à valoriser les pratiques durables dans un
réel souci de préservation de la nature sans pour autant tomber dans un
protectionnisme excessif où la seule composante environnementale serait prise
en compte.
Non aux interdits abusifs et aux sectarismes,
oui à une écologie raisonnée intégrant
les activités humaines et les pratiques
traditionnelles.
Telle est notre ligne de conduite…
Le décret 1317 du 06 septembre 2007 sur la pêche de loisir a répondu
partiellement à nos demandes, notamment pour ce qui concerne l’utilisation du
filet droit et la clarification sur le nombre d’hameçons autorisés. Nous regrettons
la rédaction ambiguë de l’article 3bis introduit à la demande des pêcheurs
professionnels, au sujet des engins de relevage qui donne lieu sur le terrain
aux interprétations les plus diverses.
Nous avons déposé un recours à ce sujet, resté sans réponse à ce jour. Nous
nous opposerons par tous les moyens aux interventions abusives qui pourraient
être faites à ce sujet. Nous avons aussi mis à disposition sur notre site
Internet, une note précisant la conduite à tenir en cas de verbalisation.
La note de la DPMA précisant les interactions entre pêche
professionnelle et pêche de loisir constitue une réelle avancée. Nous veillons
à sa stricte application. La mise en place de comités de suivi sur l’ensemble
des départements littoraux, devrait compléter harmonieusement le dispositif
actuel et figurer dans la charte issue du Grenelle de l’environnement.
L’enquête BVA / Ifremer arrive à sa fin et les derniers résultats
recueillis à partir des enquêtes de terrain devraient rapidement nous être
communiqués. Profitons-en pour rappeler quelques chiffres
essentiels : nous sommes environ
2,45 millions à pratiquer la pêche en mer sous toutes ses formes. Notre
prélèvement, toutes espèces confondues, est dérisoire : moins de 2% des
prélèvements opérés par les pêcheries professionnelles. A contrario, notre
poids économique s’avère considérable : plus de 2 milliards d’euros par
an ! Cela place le prix moyen du poisson récréatif entre 100 et 200 euros
le kilo ! Qui dit mieux !
Mais au-delà de ces chiffres, se cachent de véritables enjeux
économiques. Il est par exemple intéressant de remarquer qu’un bar pris en
pêche récréative génère 10 à 50 fois plus d’emplois que le même poisson pris au
chalut… De simples constatations qui donnent à réfléchir et qui battent en brèche
bien des idées reçues.
Après le
difficile combat que nous avions dû livrer en Manche, avec le succès que l’on
sait, et qui s’est terminé par la mise en place d’un comité de suivi, nous
avons dû nous concentrer sur le dossier lié au Grenelle de l’environnement. Il
nous a d’abord fallu nous battre pour être entendu ! L’absence de toutes
fédérations représentatives au sein du COMOP N°12 reste inexplicable et
inacceptable. Nous nous sommes entretenus avec son président, Mr Jérôme Bignon
et nous lui avons indiqué notre désaccord. Nous serons désormais invités à
toutes les réunions du COMOP où la pêche récréative et sportive sera concernée et nous y apporterons notre
concours et notre expérience. Je tiens à remercier publiquement le CSNPSN, son
président Mr Gérard D’Aboville et son secrétaire général, Mr Vianney
Sevaistre, de nous avoir grandement
facilité la tâche et permis cette concertation sans laquelle aucun consensus
n’aurait pu être trouvé. Notre esprit constructif, notre sens du dialogue
et la pertinence de nos propositions sont apparus au grand jour : respect
des tailles, repos biologique, lutte contre le braconnage, marquage spécifique,
représentativité auprès des pouvoirs publics autant de thèmes que nous
développons depuis quelques années. Ils semblent avoir été retenus par
l’ensemble des acteurs et devraient figurer sous forme de charte dans la grande
loi d’orientation issue du Grenelle de l’environnement. Nous avons dû faire
beaucoup d’effort pour en arriver là, beaucoup de concessions aussi. Cette charte pourrait être le commencement d’une aire nouvelle où la concertation et la notion de
partage l’emporteraient sur les intérêts partisans.
Tout au long de cet épineux dossier, nous avons reçu le soutien
constant de la F.I.N et des industriels du nautisme. Mais que penser de la passivité criante des industriels de
la pêche pourtant concernés au premier chef ! Ils ont dû probablement
considérer que d’autres feraient le travail à leur place. Cette attitude est
bien regrettable et je tenais publiquement à le dire ! Espérons que, fort
de cette récente expérience, chacun comprendra qu’il est important de mettre en
place une véritable structure opérationnelle impliquant tous les acteurs
concernés et capable de réagir efficacement dans de pareilles circonstances.
Nous attendons toujours un arrêté de la DPMA concernant les tailles
minimales de capture. Cela n’a que trop durer… Nous n’avons pas pu renouveler
nos stocks de planches et de règles et nous sommes aujourd’hui dans
l’incapacité d’en assurer la diffusion. Les scientifiques sont unanimes pour
reconnaître que cette mesure est essentielle pour la conservation des
espèces. On peut s’interroger sur les
raisons profondes à l’origine d’un tel dysfonctionnement !
Nos écoles de pêche et nos interventions en milieu scolaire sont de
plus en plus nombreuses. Nous disposons désormais d’une première présentation
destinée à toutes les associations qui voudraient se lancer dans l’aventure.
Nous allons continuer à travailler dans ce sens de manière à proposer un socle
commun mis à la disposition de tous nos clubs et associations affiliés.
Nos relations avec les industriels du Nautisme sont de plus en plus
étroites. Chacun a perçu l’intérêt de renforcer ce partenariat dont l’unique
objectif est d’aider au développement harmonieux et à la promotion de la
plaisance et de la pêche en mer en France. Quant à nos relations avec les
industriels de la pêche, tout reste à
faire. Les récents événements qui ont secoué la pêche récréative et sportive
ont été révélateurs des carences actuelles ! La FNPPSF est prête pour sa
part à participer à toute initiative qui pourrait aller dans ce sens d’une
réelle amélioration des structures existantes…
Oui à un nouvel équilibre incluant la pêche professionnelle et la pêche récréative, oui à la mise en place d’une pêche durable et maitrisée.
La D240 a remplacé la D224 sans que cela soit vraiment une
révolution !
Les
dispositifs de sécurité pour les embarcations légères ont été mis en cohérence
avec les autres embarcations. Une zone inférieure à 2 milles a été créée dans
laquelle seul un matériel de sécurité allégé regroupé dans un pack dit
« basique » reste obligatoire. Les bateaux disposant d’une VHF ASN
couplée à un GPS sont dispensés des fumigènes et des fusées parachutes. Nous
aurions souhaité voir cette mesure étendue à tout type de VHF. Nous maintenons
notre demande en espérant qu’elle soit prise en compte dans un proche avenir.
Le CRR dans sa formule actuelle constitue un obstacle à la généralisation de la VHF dont on sait bien par ailleurs qu’elle constitue un élément essentiel du dispositif de sécurité actuel. Alors pouruoi ne pas rendre ce permis plus accessible en l’intégrant dans le permis côtier actuel et en allégeant son contenu ? Est-ce vraiment utile pour un navigateur utilisant une VHF de savoir à quelle fréquence travaille une bouée Immersat pour ne citer qu’un exemple de la stupidité de l’examen actuel !
Nous avons rappelé notre souhait de pouvoir disposer d’une météo en
boucle. Visiblement il est très difficile de faire en France ce que nos voisins
font depuis déjà pas mal d’années !
Le serpent de mer concernant les engins pyrotechniques n’en finit pas.
Nous souhaitons que le CSNPSN se saisisse à nouveau de ce dossier et le mène à
terme. Chaque semaine une nouvelle entreprise annonce sa capacité à traiter les
moyens pyrotechniques périmés sans en avoir vraiment les moyens compte tenu de
l’imbroglio législatif actuel. Il est grand temps de mettre un terme à cette
grotesque situation, indigne d’un pays dit développé !
La réforme des permis de conduire les bateaux à moteur s’est faite sans
grosses difficultés. Les investissements nécessaires et le nombre d’heures
exigées se traduisent inévitablement par une hausse significative de ce permis.
Il est important de rappeler le rôle crucial tenu par nos associations qui
continuent malgré tout à proposer des préparations aux permis à prix modique.
Le fonctionnement des CLUP quand ils existent ne nous pas satisfait
pas. Cette concertation de façade n’en est pas vraiment une et la transparence
budgétaire est loin d’être évidente. Tout est prétexte à justifier les
augmentations des places. L’indexation sur l’indice TP02 et les taxes
d’imposition sont terriblement pénalisantes pour les usagers. L’atout
économique considérable que constitue la plaisance n’est véritablement pas mis
en valeur. Avec une politique plus incitative en ce domaine, la situation
économique de bon nombre de départements littoraux seraient significativement
améliorée. La plaisance et la pêche en mer sont une véritable chance pour la
France, mais nos responsables semblent parfois l’ignorer.
A l’occasion du Salon Nautique 2006, on nous avait annoncé une
augmentation importante du nombre de places dans les ports. Qu’en est-il
aujourd’hui ? La plupart des projets semblent enlisés, les contraintes
environnementales sont de plus en plus incontournables. Pourtant les pollutions
liées à nos activités sont infimes. C’est ce qui ressort de toutes les enquêtes
faites à ce sujet. Alors pourquoi un tel immobilisme ?
Nous notons aussi un très grand retard dans les équipements portuaires
autant pour les récupérations des déchets que pour les aires de carénage. Saluons toutefois les efforts
considérables faits dans certains ports sans que cela ne pénalise
significativement les usagers cela grâce aux soutiens financiers obtenus auprès
des conseils généraux ou des fonds européens spécialement dédiés à ce genre
d’investissements.
Notre communication s’est considérablement étoffée au cours de cette
année 2007. Nous en avions fait un de nos objectifs prioritaires. Je note avec
satisfaction le chemin parcouru et j’espère que nous n’allons pas en rester
là !
Notre revue « Pêche
Plaisance » reste notre principal atout. Aujourd’hui diffusée à plus de 15000 exemplaires, notre revue a
atteint un niveau de qualité remarquable. La diffusion aux élus et aux
autorités locales nous permet de mieux nous faire connaître et contribue à
améliorer notre crédibilité. Je tiens à remercier publiquement toux ceux qui,
de près ou de loin, y contribuent.
L’apport d’une agence de presse extérieure nous a permis d’accroître
notre présence dans les médias. Les articles de presse sur nos actions et notre
présence sur les grands événements n’auront échappé à personne. L’effort
financier que nous avons dû consentir
nous aura permis d’accroître notre crédibilité et notre notoriété. Il va nous
falloir pérenniser cette activité dans les années futures. Il est anormal que
nous assurions seuls le financement d’une telle opération qui profite
indirectement à toute la filière halieutique et nautique. Il est important pour
nous de rechercher l’aide de sponsors extérieurs. Avec l’image qui est
maintenant la nôtre, avec la croissance dont nous bénéficions et avec la
notoriété que nous sommes entrain d’acquérir, cela ne devrait pas être très
difficile !
Que dire des résultats 2007 si ce n’est qu’il confirme une progression
amorcée en 2002. Ne nous y trompons pas, cela n’est pas le fait du hasard ni
même un phénomène conjoncturel. Ce que nous récoltons aujourd’hui n’est autre
que le fruit d’un travail acharné et de choix pertinents que nous avons faits
ensemble depuis quelques années. Je vous invite à relire attentivement les
orientations que nous avions esquissées à l’époque. Elles portaient déjà en
elles les prémices de ce qui fait notre force aujourd’hui : des
propositions cohérentes et lucides pour la pêche récréative en France et la
promotion d’une plaisance propre et durable. Les nombreuses associations qui
nous rejoignent aujourd’hui le font parce qu’elles ont fait cette analyse et
qu’elles savent bien que la meilleure solution pour assurer leur défense et
leur avenir, c’est de nous rejoindre.
Je voudrais aussi remercier tous les présidents départementaux pour les
efforts qu’ils ont pu faire dans leur secteur, tous les anonymes qui,
spontanément, ont pris leur bâton de
pèlerin pour aller porter la bonne parole sur les quais et autres lieux de
notre littoral. Merci à tous d’assurer ainsi la pérennité de notre fédération.
Je suis convaincu que, dans les années à venir, nous allons encore
considérablement progresser. Les premiers chiffres 2008 font apparaître une
hausse spectaculaire des effectifs, une hausse comme nous n’en avons encore
jamais connue ! Il faudra être nombreux et bien organisés pour
relever ce nouveau challenge qui s’offre à nous…
Notre croissance non seulement se confirme mais
s’amplifie ! C’est pour nous une très grande satisfaction.
Nos positions sont cohérentes et pertinentes
Dans tous les domaines nous avons fini par être entendus
Notre
représentativité n’est pas encore ce qu’elle devrait être.
Les nouvelles orientations retenues dans le cadre du
Grenelle de l’environnement devraient combler cette lacune.
Notre souci d’objectivité et de dialogue
reste notre ligne de conduite.
Pour donner encore plus de puissance à notre action, pour
faire valoir nos droits et promouvoir la plaisance et la pêche en mer, nous
avons besoin d’être encore plus nombreux et solidaires.
Nous avons besoin de vous,
Comme vous
avez besoin de nous !
Ensemble, nous pourrons mieux nous faire entendre,
Ensemble nous réussirons.
Merci à tous.
Longue vie à la
FNPPSF