Congrès FNPPSF 2010

Rapport Moral et d’Activité 2009

 

La dernière tempête : En ces douloureuses circonstances, toutes nos pensées vont aux victimes et aux familles des victimes  de cette tragédie qui a endeuillé plusieurs départements littoraux et à tous ceux qui ont été gravement touchés et ont subi des dégâts considérables. Nous tenons à leur apporter notre soutien et notre solidarité.

 

Les années précédentes ont été marquées par de nombreux temps forts de la plus haute importance pour notre activité. Mais que dire de l’année 2009 ! Entre le millefeuille environnemental pas toujours facile à digérer, le rouleau compresseur européen toujours difficile à appréhender et le Grenelle phagocyté par un florilège d’ONG, j’avoue qu’il a fallu une bonne dose d’enthousiasme et d’abnégation pour résister aux attaques perpétrées à  l’encontre de la plaisance et de la pêche de loisir.

 

 Pourtant, malgré l’adversité nous avons survécu, mieux encore, nous avons marqué quelques points importants. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le combat pour asseoir définitivement nos valeurs et nous faire mieux reconnaître va devenir plus âpre que jamais et va nécessiter  encore plus d’efforts et de vigilance… 

 

La plaisance et la pêche en mer constituent une véritable chance pour la France et les régions littorales. Nos poids économique et sociologique sont encore trop souvent mal connus voire ignorés. Il nous faut poursuivre notre travail, continuer à informer et convaincre les usagers de la mer de la pertinence de nos orientations…

 

Pour faire face à la tâche qui nous attend dans les années à venir, il importe plus que de jamais de se rassembler et de rester solidaires…


 

 

 

ENVIRONNEMENT

 

 

 

Les outils environnementaux prolifèrent ! « Natura 2000 », « Natura 2000 Mer », parcs marins, réserves naturelles et autres P.N.R. , sans oublier les projets d’énergie renouvelable de type éolien ou hydrolien, plus personne ne s’y retrouve. Chaque opérateur, chaque chef de projet tente d’apporter sa touche personnelle. Où est la cohérence dans toute cette démarche ?

 Notre activité de loisir ne perturbe en rien l’équilibre de l’écosystème et encore moins, bien sûr, la préservation de la biodiversité !  Restons cependant vigilants, certains  intégristes de l’environnement pourraient être tentés d’en profiter pour nous imposer d’autres contraintes sans véritable rapport avec les objectifs initiaux.

 

Notre représentation dans le cadre du parc marin d’Iroise constitue une escroquerie que nous ne cessons de dénoncer. Les conclusions de l’enquête publique et les recommandations des commissaires enquêteurs n’ont pas été prises en compte pour ce qui concerne. La composition du comité de gestion est une véritable insulte à l’égard de tous les plaisanciers. Nous tenons, par ailleurs, à  dénoncer les tentatives des administrateurs du parc consistant à instiller sournoisement une réglementation spécifique à la pêche de loisir  au détriment de la réglementation nationale et au mépris des engagements initiaux.

 

Nous allons exiger une plus juste représentation de notre activité et demander, dans tous les parcs marins existants ou à venir,  le maintien du libre exercice de la pêche de loisir dans le cadre de la réglementation nationale actuellement en vigueur.

 

Le projet de mise en place d’une centaine de réserves tout au long de notre littoral nous inquiète au plus au point. Une approche plus pragmatique en concertation avec l’ensemble des acteurs et la mise en place de récifs artificiels adaptés aux conditions locales nous semblent plus pertinente. Nous ne laisserons pas notre littoral se transformer en un chapelet de zones sanctuaires. 

 

Restons plus que jamais vigilants et assurons partout la défense de nos droits. Les menaces sont de plus en plus affirmées. Certaines ONG, heureusement peu nombreuses et très minoritaires, font preuve du plus grand sectarisme à notre égard. Réagissons et condamnons avec détermination ces attitudes irresponsables.

 

Jouons pleinement notre de rôle de sentinelle ! Nous éprouvons les pires inquiétudes face aux pollutions qui nous observons quotidiennement : marées noires et marées vertes, rejets de boues toxiques en mer, risques biologiques. Nous sommes les témoins permanents de ces infractions encouragées parfois par le laxisme bienveillant de l’Etat.

 

 Depuis plusieurs années, la reconquête de l’eau reste une de nos principales préoccupations. Plus de 80% des pollutions maritimes sont d’origine terrestre !  Ce thème est assurément un des enjeux des années à venir. On peut toujours s’appesantir sur la recherche d’une plaisance idéalement propre et durable. Le résultat global restera dérisoire, le véritable danger est surtout ailleurs, à terre pour l’essentiel !

 

La propreté dans les ports reste un objectif prioritaire. Dans cet esprit, le carénage des petits bateaux de plaisance, pour qu’il soit correctement effectué par la grande majorité des plaisanciers, doit rester facile d’accès et financièrement abordable. Nous devons inciter les responsables des infrastructures portuaires à privilégier les aires de carénage aménagées à partir des aires existantes plutôt que des solutions lourdes et onéreuses nécessitant le grutage et la mise au sec des bateaux.

La récupération des déchets passe aussi par la mise en place de structures pratiques et adaptées. Il reste encore beaucoup à faire, la plupart des ports sont encore insuffisamment aménagés ! Saluons l’initiative de certains ports, encore peu nombreux hélas, qui mettent déjà à disposition de leurs usagers des infrastructures conformes aux normes européennes et adaptées à nos besoins.

 

Concernant les rejets des boues en mer, la position de la FNPPSF demeure inchangée : pas de rejets de boues toxiques en mer. Les contrôles réguliers de toxicité des produits rejetés doivent se faire dans la plus grande transparence conformément à la loi.

 

Les dégâts causés par les fermes aquacoles se révèlent aujourd’hui au grand jour et les dégâts collatéraux liés à la pêche minotière risquent de mettre en péril l’équilibre de la chaîne alimentaire.

 

Nos demandes de mise en place de repos biologique pour les espèces en difficulté n’ont toujours pas été retenues. Le Grenelle de la Mer en a pourtant retenu le principe. Le silence des scientifiques et l’indolence voire les silences complices  d’Ifremer à ce sujet sont consternants !

 

Nous avons toujours manifesté notre soutien à une autre approche plus concrète basée sur la mise en place de récifs artificiels appropriés, un alevinage en milieu naturel protégé et une véritable gestion de la bande côtière dans laquelle les pêches intensives seraient interdites. De nombreux pays ont déjà largement investi dans ce sens, la France curieusement reste à la traîne. Les conclusions du Grenelle sur ce dossier épineux sont même consternantes ! Nous allons poursuivre en espérant, un jour, être entendus !

 

Aux nombreux sujets déjà pris en compte par la commission environnement viennent s’en ajouter d’autres tout aussi importants : la déconstruction des bateaux, les énergies renouvelables ( éoliennes et hydroliennes mais aussi les piles à combustible), les évolutions techniques des produits de carénage et les aménagements des ports, la sensibilisation des usagers aux bonnes pratiques, la présence de métaux lourds et de PCB dans la chair des poissons…

 

La mer est de plus en plus polluée, certains poissons, coquillages et crustacés présentent des taux alarmants de substances toxiques et hautement néfastes à la santé.  Il est grand temps de prendre des mesures draconiennes sur mer mais surtout sur terre. Faute de quoi, dans quelques dizaines d’années, la plupart des espèces pêchées aujourd’hui auront disparu de la planète.  Quel avenir pour nos enfants et petits enfants ?

 

Que chacun prenne ses responsabilités ! C’est à force de pugnacité et de petites avancées que nous construirons le monde de demain.  Depuis bien longtemps nous assumons nos responsabilités et nous incitons régulièrement nos adhérents au respect des bonnes pratiques dans tous les domaines, mais c’est l’ensemble de la population qu’il convient d’informer. La  diffusion de notre guide des bonnes pratiques se poursuit sur l’ensemble du littoral. Nous ne pouvons le faire sans l’aide des pouvoirs publics.  Les journées « J’apprends la mer… et je la respecte », jumelées cette année avec la fête du nautisme, devraient nous permettre de  communiquer encore un peu plus sur cette importante opération que nous avons entreprise et qui vise à informer et à sensibiliser tous les adeptes de la pêche en mer aux bonnes pratiques, et notamment celles relatives à l’environnement et la sécurité. Ce sera aussi pour nous l’occasion d’organiser dans ce contexte favorable les journées nationales de la pêche en mer.

 

En matière d’environnement, la plaisance joue un rôle d’excellence et pollue très peu et  de moins en moins. N’oublions pas qu’une grande partie (plus de 80%) des pollutions marines sont d’origine terrestre ! A force de rechercher aveuglément la perfection, à investir inconsidérément pour des résultats de plus en plus  aléatoires, nous pourrions finir par nous bruler les ailes. Ce serait stupide et en outre totalement inefficace. Comme en toutes circonstances, il faut savoir raison garder.

 

Nos positions n’ont pas changé, elles s’articulent autour d’un réel équilibre visant à valoriser les pratiques durables dans un réel souci de préservation de la nature sans pour autant tomber dans un protectionnisme excessif où la seule composante environnementale serait prise en compte.

 

 Non aux interdits abusifs et aux sectarismes,

 oui à une écologie raisonnée intégrant

les activités humaines et les pratiques traditionnelles.


 

HALIEUTIQUE

 

Le Grenelle de la mer a mobilisé toutes nos énergies. Nous n’avons pu, malgré nos demandes répétées, participer aux groupes de travail. Les usagers de la mer n’y étaient pas représentés. Pourtant de nombreuses contributions ont été émises et nous concernaient directement. Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette parodie de démocratie. Grâce au soutien de quelques hommes politiques responsables, nous avons pu finalement nous faire entendre et la charte mer, toujours pas signée à ce jour, va constituer le cadre aux deux ans de travaux à venir… Le permis a donc été écarté grâce notamment à l’action de notre fédération. Je tiens à remercier M Jérôme Bignon et tous ceux qui sont intervenus pour défendre nos propositions, les responsables du CSNPSN et de la FIN et les industriels du nautisme pour leurs interventions et leur soutien sur ce dossier épineux. Nous avons gagné une bataille mais il faut s’attendre à de nouvelles difficultés dans les années à venir. A nous de faire face, à nous de convaincre du bien fondé de nos positions.

 

La commission européenne, à travers l’article 47 du PCP, était décidée à intégrer les prélèvements de la pêche de loisir en mer dans les quotas nationaux attribués à chaque pays, avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlaient et que l’on peut aisément imaginer. A force de travail et d’abnégation les pêcheurs récréatifs européens regroupés au sein de l’EAA et de la FMPR ont réussi à convaincre plusieurs députés européens, écossais, irlandais et danois notamment,  de l’absurdité et de l’inefficacité d’une telle mesure. Encore une bataille menée avec succès par les pêcheurs récréatifs, un succès qui  prouve que rien n’est inéluctable si l’on a des arguments et si l’on est décidé à se battre. Ne jamais renoncer, savoir résister et convaincre, tel est notre ligne de conduite.

 

L’article 3bis du décret 1317 du 06 septembre 2007 sur la pêche de loisir et qui concerne les engins de relevage, donne lieu à des interprétations abusives. Nous avons déposé un recours à ce sujet, et proposé une rédaction plus claire et plus adaptée à nos usages. Quelques verbalisations injustifiées ont eu lieu, en Vendée, en Manche et en Haute-Normandie. Dans les deux cas nous sommes intervenus et nous ne comptons pas en rester là. Partout ailleurs, les Affaires Maritimes ont fait preuve du discernement nécessaire. Nous avons demandé une reprise du texte actuel de l’article 3bis telle que formulée dans notre recours resté à ce jour sans réponse.

 

En attendant la suppression de l’article 2 du décret que nous continuons à réclamer, la note de service de la DPMA précisant les interactions entre pêche professionnelle et pêche de loisir constitue une réelle avancée. Soyons vigilants et  veillons à sa stricte application. La mise en place de comités de suivi sur l’ensemble des départements littoraux, comme préconisé dans la charte sur la pêche de loisir, devrait permettre aussi quelques avancées significatives sur ce dossier.

 

L’enquête BVA / Ifremer est aujourd’hui terminée. Les derniers résultats sont connus. La note de synthèse définitive est publiée. Retenons ces quelques chiffres essentiels :  nous sommes environ 2,450 millions à pratiquer la pêche de loisir en mer sous toutes ses formes. Notre prélèvement, toutes espèces confondues, est dérisoire : moins de 2% des prélèvements opérés par les pêcheries professionnelles. Notre poids économique, par contre, est considérable : environ 2 milliards d’euros par an !  Cela place le prix moyen  du poisson récréatif entre 100 et 200 euros le kilo ! Une acticité ludique mais aussi très lucrative pour toute une filière économique actuellement en difficulté !

 

Mais au-delà de ces chiffres, se cachent de véritables enjeux sociologiques et économiques. Il est, par exemple, intéressant de remarquer qu’un bar pris en pêche récréative génère 10 à 50 fois plus d’emplois que le même poisson pris au chalut… De simples constatations qui donnent à réfléchir et qui battent en brèche bien des idées reçues. 100 places de port occupées génèrent 10 emplois répartis sur l’ensemble de la filière nautique. Des dizaines de milliers d’emplois se trouvent ainsi pérennisés.

 

Que dire aussi de notre impact sociologique ? La plaisance et la pêche en mer sont des activités de loisir familiales et intergénérationnelles. C’est aussi une véritable antidote beaucoup plus efficace que tous les anxiolytiques contre la sinistrose, la déprime et le surmenage liés à nos activités professionnelles ! 

        

Il est grand temps de mettre en place une véritable structure opérationnelle impliquant tous les acteurs concernés et capable de réagir efficacement dans de pareilles circonstances. La FNPPSF est prête pour sa part à participer à toute initiative qui pourrait aller dans le sens d’une réelle amélioration des structures existantes…

 

 

 

 

Oui à un nouvel équilibre s’appuyant

sur le partage et la concertation

 entre pêche professionnelle et pêche récréative,

Oui à la mise en place d’une pêche durable et maitrisée.

 

 

SECURITE

 

La D240 est aujourd’hui en place. La simplification des textes et la responsabilisation des chefs de bord  constituent une véritable avancée…

 

Nous aurions souhaité que la dispense des fumigènes et des fusées parachutes accordée aux bateaux disposant d’une VHF ASN couplée à un GPS soit étendue à tous types de VHF.

 

Nos demandes répétées concernant l’usage de la VHF semblent aboutir. Dès cette année, l’usage des VHF portables de moins de 6 watts ne nécessitera plus de licence ni de CRR. De plus un nouveau CRR simplifié va être intégré à l’actuel permis côtier. Un système d’équivalence sera établi pour les détenteurs du permis actuel. Dans un tel contexte, le travail de formation et de sensibilisation effectué par nos associations auprès des usagers devient plus que jamais primordial.

 

Les expérimentations concernant la « météo en boucle » réalisées à partir des émetteurs de Toulon, Etel et Chassiron sont très concluantes. En 2010, plusieurs nouveaux émetteurs dont l’un sur la côte Manche Ouest devraient être mis en service. La généralisation de ce service tant attendu par les plaisanciers devrait être effective en 2012.

 

Le serpent de mer concernant les engins pyrotechniques n’en finit pas. Incroyable ce pays où l’on est incapable de résoudre un problème certes délicat mais essentiel pour la sécurité des usagers que nous sommes ! La solution qui consiste à limiter par ailleurs le nombre de fusées périmées n’est qu’un pis aller et n’apporte aucune véritable solution sur le fond… Nous renouvelons notre demande, déjà exprimée l’an passé auprès du CSNPSN, de rouvrir ce dossier qui nous embarrasse depuis de si nombreuses années. En effet, il est grand temps de mettre un terme à cette grotesque situation, indigne d’un pays dit développé !

 

La réforme des permis de conduire les bateaux à moteur s’est faite sans grosses difficultés.  Les investissements nécessaires et le nombre d’heures exigées se traduisent inévitablement par une hausse significative de ce permis. Après une baisse sensible constatée du nombre de candidats, la situation semble petit à petit redevenir normale. Les charges liées à la gestion administrative ont considérablement augmenté et les examens exigés pour les formateurs constituent un obstacle sérieux au maintien et au développement d’une telle activité dans nos associations. Dans cet esprit, il est important de rappeler le rôle crucial tenu par nos associations qui continuent malgré tout à proposer des préparations aux permis à prix modique.

 

INFRASTRUCTURES PORTUAIRES

 

 

Le fonctionnement des CLUP quand ils existent ne nous  satisfait pas. Cette concertation de façade n’en est pas vraiment une et la transparence budgétaire est loin d’être évidente. Tout est prétexte à justifier les augmentations des tarifs. L’indexation sur l’indice TP02 et les taxes d’imposition sont terriblement pénalisantes pour les usagers, ainsi pris fréquemment en otages.  Ils sont souvent les principaux voire parfois les uniques financeurs de ces infrastructures !

Nous renouvelons notre demande d’ouverture d’un groupe de travail au sein du CSNPSN pour mettre à plat ce dossier et proposer des solutions innovantes et susceptibles de mieux prendre en compte les intérêts des usagers. A cet égard, il serait pertinent de prendre en considération les réflexions menées à ce sujet dans certains départements pilotes.

 

L’atout économique considérable que constitue la plaisance n’est véritablement pas mis en valeur. Avec une politique plus incitative en ce domaine, la situation économique de bon nombre de départements littoraux serait significativement améliorée. La plaisance et la pêche en mer sont une véritable chance pour la France, mais nos responsables, curieusement, semblent parfois l’ignorer.

 

A l’occasion du Salon Nautique 2006, on nous avait annoncé une augmentation importante du nombre de places dans les ports. Plus de deux ans après qu’en est-il vraiment ? La plupart des projets semblent enlisés, quelques-uns seulement arrivent à voir le jour malgré des contraintes environnementales de plus en plus incontournables. Pourtant les pollutions liées à nos activités sont infimes. C’est ce qui ressort de toutes les enquêtes faites à ce sujet.

Saura-t-on enfin sortir de cet immobilisme ?

 

Nous notons aussi un très grand retard dans les équipements portuaires, autant pour les récupérations des déchets que pour  les aires de carénage. Saluons toutefois les efforts considérables faits dans certains ports sans que cela ne pénalise significativement les usagers, en particulier grâce aux soutiens financiers obtenus auprès des conseils généraux ou aux fonds européens spécialement dédiés à ce genre d’investissements.

 

Nous tenons aussi à souligner le manque criant de cales de mise à l’eau. De manière à résorber les carences actuelles, nous demandons que les cales existantes soient préservées et entretenues et que la construction de nouvelles cales soit envisagée dans les plus brefs délais. 

 

 

COMMUNICATION

 

 

 

Comme vous l’avez sûrement remarqué, notre communication s’est considérablement étoffée depuis quelques années…  Elle reste un de nos objectifs prioritaires. Je note avec satisfaction le chemin parcouru et je mesure aussi tout le chemin qui nous reste à faire pour asseoir notre crédibilité au niveau européen notamment.

 

Notre revue « Pêche  Plaisance » reste notre principal atout. Maintenant  diffusée à près de 18000 exemplaires, elle a atteint un niveau de qualité très satisfaisant. La diffusion aux élus et aux autorités locales, dans tous les ministères concernés par notre activité, nous a permis de mieux nous faire connaître et contribue grandement à améliorer notre crédibilité. Je tiens à remercier publiquement tous ceux qui, de près ou de loin, y contribuent.

 

La diffusion du guide des bonnes pratiques dans les départements où cela a été possible grâce à l’aide des conseils généraux et des communautés de communes, a été pour nous un formidable vecteur de communication. Il est aujourd’hui diffusé sur la presque totalité du territoire et nous entendons étendre  l’opération en 2010. Il reste encore des millions d’usagers à informer et à sensibiliser. Je compte sur tous les responsables locaux et départementaux pour faire les démarches nécessaires et convaincre les pouvoirs publics mais aussi les sponsors privés de l’intérêt majeur de cette opération dont l’objectif premier est de favoriser l’émergence d’une plaisance et d’une pêche propres et durables.

 

Notre participation aux journées « J’apprends la Mer… et je la respecte », jumelées cette année avec la fête du nautisme sera pour nous l’occasion d’organiser une journée nationale de toutes les pêches en mer. Ce temps fort nous permettra de mettre en évidence l’ensemble des supports pédagogiques que nous avons conçus ensemble et de présenter nos toutes dernières innovations dans ce domaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFECTIFS

 

 

 

Malgré la crise nous continuons à progresser de façon significative et l’année 2010 s’annonce plus que prometteuse. Nous avons déjà enregistré l’entrée de nombreuses associations et les contacts se multiplient. Nous récoltons là le fruit d’un travail acharné et de choix pertinents que nous avons faits ensemble depuis quelques années. Je vous invite à relire attentivement les orientations que nous avons élaborées et soutenues durant cette période. Elles portaient déjà en elles les prémices de ce qui fait notre force aujourd’hui : des propositions cohérentes et lucides pour la pêche récréative en France et la promotion d’une plaisance propre et durable. Les nombreuses associations qui nous rejoignent aujourd’hui le font parce qu’elles ont fait la même analyse et qu’elles savent bien que la meilleure solution pour assurer leur défense et leur avenir, c’est de nous rejoindre.

 

Je voudrais aussi remercier tous les présidents départementaux et régionaux  pour les efforts consentis sur leur secteur, tous les anonymes qui, spontanément,  ont pris leur bâton de pèlerin pour aller porter la bonne parole sur les quais, sur les pontons et autres lieux de notre littoral. Merci à tous d’assurer ainsi la pérennité de notre fédération. Je suis convaincu que, dans les années à venir, nous allons encore considérablement progresser. Parfois les plus beaux rêves peuvent devenir réalité, à force d’obstination et de volonté : tenez par exemple, si chacun d’entre nous se fixait,  comme objectif, de convaincre une personne, je dis bien une personne, de nous rejoindre, vous imaginez le bond spectaculaire que cela représenterait. Nous serons bientôt 30000, et pourquoi pas un peu plus encore…

 

Tous ensemble nous pouvons encore faire beaucoup mieux. Je compte sur vous…

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

 

Notre croissance se confirme et s’amplifie !

C’est pour nous une très grande satisfaction.

 

Nos positions sont cohérentes et pertinentes.

Dans de nombreux domaines nous avons fini par être entendus.

 

 Notre représentativité dans les différentes structures institutionnelles s’améliore mais il reste encore beaucoup à faire, notamment au niveau européen…

L’application de la Charte Mer en cours de signature et la généralisation des Comités de suivi devrait constituer une première étape importante.

 

Notre souci d’objectivité, de partage et de dialogue

 reste plus que jamais notre ligne de conduite.

 

Pour donner encore plus de puissance à notre action,

pour faire valoir nos droits et

promouvoir la plaisance et la pêche en mer,

toutes les pêches en mer, à pied, du bord et en bateau,

il est primordial de se rassembler,

d’être plus nombreux et plus solidaires.   

 

Nous avons besoin de vous, comme vous avez besoin de nous, besoin d’une fédération forte

 qui vous représente et vous défend !

Ensemble, nous pourrons mieux nous faire entendre,

Ensemble et seulement ensemble nous réussirons.

Merci à tous.

Jean Kiffer, président de la FNPPSF et  le Comité Directeur de la FNPPSF