BP 14 29393 Quimperlé Cedex   Tél/Fax 02 98 35 02 81    Mail : fnppsf@wanadoo.fr    Site : www.fnppsf.fr

 

 

Congrès FNPPSF 2012

Rapport Moral et d’Activité 2011

 

 

Dix ans déjà… 

 

Voilà près de dix ans que j’ai l’honneur de présider notre fédération. Je tiens à vous remercier pour la confiance que vous m’avez témoignée durant toutes ces années. Que de chemin parcouru depuis 2002 ? Les pressions administratives au niveau national comme au niveau européen n’ont pas manqué et tendent à se multiplier. Il nous aura fallu beaucoup d’enthousiasme et d’abnégation pour s’opposer aux attaques permanentes auxquelles nous sommes confrontés. Que serait aujourd’hui la plaisance et la pêche de loisir en mer sans les actions menées par notre fédération en collaboration avec les autres fédérations représentatives ?

 

Défendre nos acquis… 

 

Malgré les difficultés, nous avons su résister, mieux encore, nous avons acquis une crédibilité indéniable. Le combat pour asseoir définitivement nos valeurs et nous faire mieux reconnaître devient de plus en plus âpre et va nécessiter encore plus d’efforts et de vigilance, plus d’implication et de cohésion de la part de l’ensemble des plaisanciers, de ceux qui nous ont déjà rejoints mais aussi de tous les autres… Tous ces acquis doivent être défendus et améliorés.

 

Notre congrès 2012… 

 

Notre congrès 2012 doit avant tout être celui de la continuité. Il s’agit, comme vous le savez, d’un congrès électif au cours duquel le Comité Directeur sera renouvelé. J’espère que nous saurons trouver ensemble les solutions pour poursuivre nos actions dans la sérénité et faire valoir le bien fondé de nos orientations actuelles et futures.

 

Importance confirmée de notre activité… 

 

Je voudrais aussi souligner, une nouvelle fois l’importance de la plaisance et la pêche de loisir en mer pour notre pays. La France, rappelons-le, possède la deuxième zone économique exclusive du monde par son importance, juste derrière les Etats-Unis. Notre poids économique de près de deux milliards d’euros par an génère un nombre considérable d’emplois. Nous devons plus que jamais communiquer sur ce sujet notamment auprès des élus et des institutionnels.

 

 

 

ENVIRONNEMENT

 

 

Le millefeuille environnemental… 

 

Dans le cadre des Aires Marines Protégées (AMP), les outils environnementaux prolifèrent et dégénèrent ! Les préfets eux-même reconnaissent qu’il est difficile de travailler efficacement dans cet imbroglio de structures : comité de façade, « Natura 2000 », « Natura 2000 Mer », parcs marins, réserves naturelles et autres PNR. Chaque semaine le mille-feuille environnemental s’enrichit. En cette période de crise où tout le monde souffre, ce gaspillage est devenu proprement intolérable. La redondance des structures en place devient scandaleuse et ridicule. Ceux qui nous dirigent cherchent à juste de titre à faire des économies et à diminuer les dépenses de l’Etat. Qu’ils méditent ces quelques lignes et qu’ils prennent rapidement les mesures appropriées !

 

Une plus juste représentation de notre activité… 

 

Nous continuons d’exiger une plus juste représentation de notre activité et, pour tous les parcs marins existants ou à venir, le maintien du libre exercice d’une pêche de loisir éco-responsable dans le cadre d’une réglementation nationale cohérente sans spécificités locales non justifiées.

 

Le respect de l’environnement nous concerne tous… 

 

Certaines ONG, heureusement peu nombreuses et très minoritaires, se livrent à des attaques sans véritable fondement à l’encontre de notre activité. Réagissons et condamnons avec détermination ces attitudes excessives et irresponsables. Les plaisanciers sont des sentinelles et ce qu’ils observent régulièrement ces dernières années à de quoi inquiéter : marées noires et marées vertes, rejets de boues toxiques en mer, risques biologiques. Nous sommes les témoins permanents de ces infractions encouragées parfois par le laxisme bienveillant de l’Etat. Personne n’a le monopole de l’environnement et surtout pas ceux qui en ont fait leurs choux gras ! Les véritables défenseurs de l’environnement, c’est nous ! 

 

La reconquête de l’eau… 

 

Depuis plusieurs années, la reconquête de l’eau et la propreté des ports font partie de nos principales préoccupations. Il est possible de faire beaucoup mieux à condition que l’ensemble des acteurs concernés accepte de travailler ensemble. Il s’agit d’une véritable cause nationale voire planétaire.

 

 

 

 

 

Les aires de carénages… 

 

Nous préférons les aires de carénage aménagées à partir des aires existantes plutôt que des solutions lourdes et onéreuses nécessitant le grutage et la mise au sec des bateaux.

Les rejets en mer… 

 

Concernant les rejets des boues en mer, la position de la FNPPSF demeure inchangée : p[R1] as de rejets de boues toxiques en mer. Les contrôles réguliers visant à s’assurer de l’absence de toxicité dans les produits rejetés doivent se faire dans la plus grande transparence conformément à la loi. Les boues non toxiques ne doivent être rejetées n’importe où et n’importe comment. Ces rejets doivent faire l’objet d’une étude d’impact sérieuse et transparente.

 

Les fermes aquacoles… 

 

Les dégâts causés par les fermes aquacoles se révèlent aujourd’hui au grand jour comme les dégâts collatéraux liés à la pêche minotière qui risquent de mettre en péril l’équilibre de la chaîne alimentaire. L’élevage intensif de poisson en mer n’est assurément pas une solution d’avenir. Il pourrait même être à la source d’importants déséquilibres environnementaux à l’échelle de la planète.

 

Les récifs artificiels… 

 

Nous souhaitons plutôt, comme cela se fait dans bien d’autres pays, une mise de place intensive de récifs artificiels, ces grands oubliés du Grenelle ! Un alevinage à partir de souches naturelles dans ces milieux protégés pourrait constituer une solution propre et durable pour les années à venir. Nous demandons que ce dossier soit réexaminé au plus vite. Les récifs artificiels sont une vraie solution durable pour la protection de la ressource et le maintien des écosystèmes. De nombreux pays ont déjà largement investi dans ce sens, la France curieusement reste à la traîne. Cette démarche est devenue une vraie priorité.

 

Et beaucoup d’autres préoccupations… 

 

Aux nombreux sujets déjà pris en compte par la commission environnement, viennent s’en ajouter d’autres tout aussi importants : la déconstruction des bateaux, les énergies renouvelables (éoliennes et hydroliennes mais aussi les piles à combustible), les évolutions techniques des produits de carénage et les aménagements des ports, la sensibilisation des usagers aux bonnes pratiques, les boues et leur traitement, la présence de métaux lourds et de PCB dans la chair des poissons… C’est aujourd’hui qu’il faut agir si nous voulons préserver l’avenir de nos enfants et de petits enfants ? 

 

 

 

 

 

 

Nos actions de sensibilisation… 

 

Depuis de nombreuses années, nous incitons régulièrement nos adhérents mais aussi tous les usagers de la mer au respect des bonnes pratiques dans tous les domaines : environnement, protection de la ressource, sécurité, comportement vis à vis d’autrui…. La diffusion de notre guide des bonnes pratiques se poursuit sur l’ensemble du littoral. Rappelons enfin qu’en matière d’environnement, la plaisance joue un rôle d’excellence et pollue très peu et de moins en moins sans oublier qu’une grande partie (plus de 80%) des pollutions marines sont d’origine terrestre !

 

 

En résumé… 

 

 

 

Non aux mesures excessives et aux sectarismes,
non aux sanctuaires,
oui à une écologie raisonnée intégrant
les activités humaines et les pratiques traditionnelles.

 

Oui aux récifs artificiels et aux alevinages sur ces récifs.

 

Les premiers défenseurs de l’environnement, c’est nous !

 


 

 

HALIEUTIQUE

 

 

La charte d’engagement pour une pêche de loisir en mer éco-responsable… 

 

La charte d’engagement pour une pêche de loisir éco-responsable a été signée le 07 juillet 2010. Les différents groupes de travail ont été mis en place avec beaucoup de difficultés liées essentiellement aux lenteurs administratives et aux rivalités interministérielles. Sous l’égide du CSNPSN, les travaux ont pu se dérouler dans la sérénité malgré l’attitude résolument négative des représentants des pêcheurs professionnels.

 

Lutte contre le braconnage… 

 

La coupe de la nageoire pour les poissons à forte valeur marchande est désormais en place. Nous pouvons regretter la présence du maquereau dans cette liste et dénoncer le manque d’objectivité et de concertation de la DPMA sur ce dossier.

La déclaration gratuite… 

 

La déclaration gratuite sera, elle aussi, en place en 2012. Facultative dans un premier temps, elle devrait être obligatoire à terme. Cette disposition, dans la mesure où elle permet à chaque pêcheur de s’informer sur la réglementation et sur les bonnes pratiques, nous semble une mesure intéressante. Son caractère facultatif nous incite à émettre de sérieux doutes sur son application dans l’immédiat. Notre position est très claire à ce sujet : Si la déclaration a une utilité reconnue, alors elle doit être obligatoire pour tous les pêcheurs. Son caractère temporairement facultatif est stupide et dangereux.

 

La protection de la ressource… 

 

En ce qui concerne la ressource, les cinq fédérations signataires de la charte se sont clairement prononcées pour une augmentation significative des tailles et une interdiction des pêches intensives sur les frayères auxquelles il convient d’ajouter la création d’un label spécifique visant à limiter la pêche de certains poissons comme le bar et la dorade aux pêches non intensives pratiquées par les amateurs comme les professionnels.

 

Les choses avancent, rien n’est définitivement acquis… 

 

Rien n’est vraiment est acquis, ce serait même une grave erreur que de se laisser aller à un quelconque optimisme. Nous ne sommes pas seuls. Les cinq fédérations signataires de la charte sont bien conscientes des menaces encourues et sont bien décidées à s’opposer ensemble à la mise en place de toutes autres mesures que celles contenues présentement dans la charte. 

 

 

Nos amis plaisanciers européens… 

 

Depuis quelques années, nous sommes membres de l’EAA. Cet organisme qui regroupe l’ensemble des pêcheurs européens nous représente auprès des institutions européennes. Le sous-groupe Mer a besoin d’être renforcé. La présidence allemande actuelle n’est évidemment pas un facteur favorable. Nous allons proposer la mise en place d’une présidence tournante lors de la prochaine assemblée générale. Nous souhaitons établir ensemble une plate-forme de propositions communes. Pourquoi ne pas envisager dans un proche avenir des règles valables pour tous les pêcheurs de loisir européens ? Il reste évidemment encore beaucoup à faire ! Nous devons être une force de proposition pour préserver l’existence même des espèces aujourd’hui menacées.

 

Un article mal rédigé… 

 

L’article 3bis du décret 1317 du 06 septembre 2007 sur la pêche de loisir concernant les engins de relevage, a donné lieu à des interprétations discutables et outrancières. Nous demandons depuis plusieurs années une rédaction plus claire et plus adaptée à nos usages de manière à éviter les verbalisations abusives constatées dans quelques quartiers maritimes.

 

Un article d’un autre temps… 

 

Nous ne pouvons être considérés comme une activité secondaire à la solde d’une autre activité professionnelle aux pratiques et aux intérêts très différents. Nous réclamons la suppression de l’article 2 du décret n°90-618 du 11 juillet 1990. Cette demande reste plus que jamais une de nos principales priorités !

 

Interdire les pêches intensives sur les frayères… 

 

Le Grenelle de la Mer a retenu le principe du repos biologique. Cette dénomination prête à confusion. Nous préférons, pour notre part, parler de limitation voire d’interdiction des pêches intensives sur les frayères. Aucune mesure significative n’a été mise en place contrairement aux engagements pris. Les dispositions arrêtées unilatéralement par les pêcheurs professionnels ne peuvent en aucun cas constituer une réponse satisfaisante aux massacres qui se perpétuent et que nous continuons de dénoncer. Nous constatons avec satisfaction l’évolution d’Ifremer sur ce problème. Cela nous donne quelques raisons d’espérer…

 

La pêche de loisir du thon rouge… 

 

Les pêcheurs de loisir français sont victimes d’un système injuste et discriminatoire. Ils demandent la suppression du système de bagues et l’harmonisation sur les autres pays européens.

 

 

 

 

 

Un poids économique considérable… 

 

Nous sommes près de 3 millions à pratiquer la pêche de loisir en mer sous toutes ses formes. Notre prélèvement, toutes espèces confondues, est dérisoire : moins de 2% des prélèvements opérés par les pêcheries professionnelles. Pour quelques espèces emblématiques, ce prélèvement peut s’avérer significatif. Cela justifie pleinement la mise en place d’un label spécifique réservant ces espèces aux pêches non intensives amateurs et professionnelles. En effet, la pêche récréative en mer est et restera dans les années à venir une acticité très importante pour toute une filière économique actuellement en difficulté !

Au-delà de ces chiffres, se cachent de véritables enjeux sociologiques et économiques. Il est, par exemple, intéressant de remarquer qu’un bar pris en pêche récréative génère 10 à 50 fois plus d’emplois que le même poisson pris au chalut… De simples constatations qui donnent à réfléchir et qui battent en brèche bien des idées reçues. 100 places de port occupées génèrent 10 emplois répartis sur l’ensemble de la filière nautique. Des dizaines de milliers d’emplois se trouvent ainsi pérennisés.

Un poids sociologique trop souvent ignoré… 

 

Que dire aussi de notre impact sociologique ? La plaisance et la pêche en mer sont par nature des activités de loisir familiales et intergénérationnelles. Elles constituent de véritables antidotes contre la sinistrose, la déprime et le pessimisme autant de maux qui rongent notre société !  N’accordez aucun crédit aux gesticulations outrancières de certaines ONG. Soyez fiers d’emmener vos enfants et vos petits enfants à la pêche et de partager avec eux ces moments intenses de communion avec la nature.

 

Une structure ministérielle inadaptée aux problématiques maritimes

 

Ces aspects ne sont pas suffisamment pris en compte par ceux qui nous gouvernent. Que peut-on attendre d’une structure ministérielle comme la DPMA, inféodée aux pêcheurs professionnels et qui refuse de prendre en compte toutes les retombées positives de notre activité au simple fait qu’elles concernent d’autres ministères. Nous dénonçons cette situation aberrante depuis des années et réclamons la mise en place d’une véritable structure ministérielle de la mer susceptible de prendre en compte notre activité dans sa globalité.

        

Des questions aux candidats… 

 

Il est grand temps que les responsables politiques prennent des initiatives susceptibles de pallier les carences actuelles. Nous observerons avec beaucoup d’attention les réponses aux questions que nous avons posées aux candidats à l’élection présidentielle. Elles vous seront bien sûr communiquées de manière à vous permettre de vous déterminer en toute sérénité.

 

 

 

En résumé… 

 

 

 

Oui à un nouvel équilibre
entre pêche professionnelle et pêche récréative s’appuyant sur le partage et la concertation

Oui, à la suppression de l’article 2 du décret N° 90-618.

 

Oui, à la mise en place de tailles minimales biologiquement convenables et appliquées à tous.

 

Non aux pêches intensives sur les frayères

 

Oui, aux pêches non intensives respectueuses de la ressource de l’environnement.

 

Oui à la mise en place d’un label spécifique réservant certaines espèces aux pêches non-intensives.

 

Oui à la mise en place d’une pêche durable et maîtrisée.

 

Oui à une structure ministérielle de la mer capable de gérer les problématiques maritimes  dans leur globalité.

 

 


 

 

SECURITE

 

 

La D240 … 

 

La D240 est aujourd’hui en place. Elle  a fait l’objet de quelques amendements mineurs et semble satisfaire une majorité de plaisanciers. La simplification des textes et la responsabilisation des chefs de bord constituent une véritable avancée… Nous souhaiterions toutefois que la dispense des fumigènes et des fusées parachutes accordée aux bateaux disposant d’une VHF ASN couplée à un GPS soit étendue à tous types de VHF.

 

VHF… 

 

Nos demandes répétées concernant la VHF ont enfin abouti. Plus rien ne s’oppose aujourd’hui à une plus large généralisation de son usage pour une meilleure sécurité de tous. La mise en place de la « météo en boucle » sur l’ensemble du littoral se poursuit. La généralisation de ce service tant attendu par les plaisanciers devrait être effective en 2012. A suivre…

 

Destruction des engins pyrotechniques périmés… 

 

Un vrai serpent de mer que j’ose à peine évoquer tant la situation est ridicule. Incroyable ce pays où l’on est incapable de résoudre un problème certes délicat mais essentiel pour la sécurité des usagers que nous sommes  Nous renouvelons notre demande, déjà exprimée par trois fois auprès du CSNPSN, de rouvrir ce dossier qui nous embarrasse depuis de si nombreuses années. Il est grand temps de mettre un terme à cette grotesque situation, indigne d’un pays dit développé !

 

Vêtement à Flottabilité Intégrée… 

 

L’arrivée sur le marché de ces nouveaux équipements autorise leur port en toutes circonstances. En collaboration avec la SNSM, nous allons poursuivre et intensifier notre campagne de sensibilisation sur ce sujet en 2012.

 

Partenariat SNSM 

 

Notre partenariat avec la SNSM se confirme et s’étoffe d’année en année. Après l’échange d’information sur nos revues respectives, nous avons prévu de mettre en place sur chaque façade un événement phare autour du thème de la sécurité impliquant les acteurs locaux et nationaux.


 

 

INFRASTRUCTURES PORTUAIRES

 

 

CLUPP et CLUPIPP 

 

La FNPPSF s’attache toujours à la défense des droits des plaisanciers en matière de gestion portuaire. Elle réclame avant tout le respect des textes en vigueur et une généralisation de la création de CLUPP (Comité Local des Usagers Permanents su Port) conformément à la loi pour toutes les infrastructures portuaires. Elle demande à ce que les plaisanciers qui participent à la vie des ports puissent participer aux prises de décisions qui les concernent.

 

Un indice très pénalisant pour les usagers 

 

L’indexation sur l’indice TP02 s’avère très pénalisante pour les usagers. Nous sommes pourtant les principaux voire parfois les uniques financeurs de ces infrastructures ! Cette situation n’est pas acceptable. 

 

Un manque chronique de places et un niveau d’équipements insuffisant

 

Les demandes de place restent très nombreuses. Pourtant les projets de création ou d’extension n’avancent pas. Quelques écolos extrémistes utilisent les pires arguments pour arriver à leurs fins. Le dernier en date pourrait faire croire à un canular mais ce n’est hélas pas le cas, jugez-en plutôt : la population des propriétaires ou futurs propriétaires de bateau et actuellement demandeurs de place serait en moyenne assez âgée. Plutôt que de répondre à la demande, il suffirait, selon eux, d’attendre !  De tels propos sont tout simplement scandaleux !

Nous notons toujours un très grand retard dans les équipements portuaires, autant pour les récupérations des déchets que pour les aires de carénage.

Nous tenons aussi à souligner le manque criant de cales de mise à l’eau. Elles sont pourtant bien utiles et font partie intégrante de notre patrimoine !

 

Le respect des textes existants et leur amélioration 

 

Une actualisation des textes du Code des Ports Maritimes va s’avérer nécessaire dans un proche avenir, il contient par endroits des incohérences, des erreurs et permet trop d’interprétations abusives. La FNPPSF en collaboration avec les autres fédérations concernées contribuera à la mise en cohérence des textes existants.

 

Une réelle participation des usagers aux prises de décision 

 

An nom de l’intérêt général, nous réclamons une réelle participation des usagers aux prises de décisions. Quelques gestionnaires avisés l’ont bien compris et dans ces ports, hélas peu nombreux, les relations entre usagers et gestionnaires sont bien meilleures !


 

STRATEGIE, EFFECTIFS et COMMUNICATION

 

 

Une croissance importante depuis 2002 

 

Les pêcheurs à pied et les pêcheurs du bord sont de plus en plus nombreux à venir nous rejoindre. Nos orientations sont de plus en plus connues et reconnues. Elles sont la raison même de notre réussite et de la croissance que nous constatons depuis 2002. Il nous  faut poursuivre dans cette voie. Il reste évidemment beaucoup à faire pour rassembler tous les plaisanciers et pêcheurs de loisir français et européen.

Merci à tous

 

Cette réussite nous la devons à tous ceux qui ont contribué à la bonne marche de notre fédération, à tous les présidents départementaux et régionaux, à tous les responsables de commissions, à tous les membres du comité directeur pour les efforts qu’ils ont bénévolement consentis, à tous les anonymes qui, spontanément, ont pris leur bâton de pèlerin pour aller porter la bonne parole sur les quais, sur les pontons et autres lieux de notre littoral.

Je tiens à vous en remercier très vivement et très sincèrement.

 

Une communication de plus en plus performante

 

Comme vous l’avez sûrement remarqué, notre communication s’est considérablement étoffée depuis quelques années… L’arrivée récente d’une nouvelle collaboratrice va nous permettre de la rendre encore plus attractive. Je note avec satisfaction le chemin parcouru et je mesure aussi tout le chemin qui nous reste à faire pour asseoir notre crédibilité au niveau européen notamment.

 

Une revue riche et dynamique 

 

Notre revue « Pêche  Plaisance » reste notre principal atout. Maintenant  diffusée à près de 22000 exemplaires, elle a atteint un niveau de qualité très satisfaisant. La lisibilité des textes et l’ergonomie globale de la revue ont été améliorées. La diffusion aux élus et aux autorités locales, aux institutionnels concernés, nous a permis de mieux nous faire connaître et contribue grandement à améliorer notre crédibilité. Je tiens à remercier publiquement tous ceux qui, de près ou de loin, contribuent à l’élaboration de cette revue.

 

Un site riche en informations 

 

Notre site est complet et bien renseigné, l’accès à l’information est facile et agréable. Sa présentation graphique reste à améliorer de manière à le rendre plus dynamique et attrayant. Gaëlle et Muriel, qui s’occupent déjà de la présentation visuelle de notre revue, proposeront prochainement un nouveau graphisme plus adapté en s’inspirant de ce que nous avons déjà fait dans « Pêche Plaisance ».

 

 

 

Un effort de sensibilisation considérable 

 

La diffusion du guide des bonnes pratiques se poursuit sur l’ensemble de notre littoral. C’est aujourd’hui plus de 400000 guides qui ont été distribués. Cet effort doit être poursuivi dans les années à venir. Il reste encore des millions d’usagers à informer et à sensibiliser. Je compte sur les responsables locaux et départementaux mais aussi sur vous tous pour faire les démarches nécessaires et convaincre les pouvoirs publics mais aussi les sponsors privés de l’intérêt majeur de cette opération dont l’objectif premier est de favoriser l’émergence d’une plaisance et d’une pêche propres et éco-responsables.

 

Une présence sur les grands événements nautiques

 

Nous participons régulièrement à de nombreux événements tout au long de l’année : salons, fête du nautisme, journées sécurité, forum,... Ces temps forts sont  pour nous l’occasion de rappeler nos valeurs, nos droits et nos devoirs mais aussi d’établir d’innombrables contacts.

 

Un contact régulier avec les médias 

 

Je tiens aussi à saluer les médias avec lesquels nous entretenons des relations régulières et conviviales. Nous disposons aujourd’hui d’un fichier régulièrement mis à jour. La diffusion des informations et des communiqués vers l’ensemble des médias s’en trouve grandement facilitée : presse spécialisée mais aussi généraliste, médias audio et vidéo, détaillants et fabricants d’articles de pêche…

 

La nécessité de travailler ensemble 

 

Les cinq fédérations représentatives de la pêche de loisir en mer ont signé en juillet 2010 la charte d’engagement pour une pêche de loisir en mer. Présentes dans tous les groupes de travail et soucieuses de défendre les intérêts de  leurs adhérents, elles ont aussi appris à travailler ensemble.

Cette attitude constructive semble avoir porté ses fruits et pourrait être étendue à d’autres domaines comme l’environnement et les infrastructures portuaires par exemple. Il convient avant d’envisager d’aller plus loin de réfléchir au cadre dans lequel cette démarche collective pourrait se formaliser. Cela ne doit pas se faire au détriment des spécificités propres à chacun d’entre nous mais les enjeux à venir nous conduisent à travailler ensemble si nous voulons réussir. La FNPPSF est prête à s’engager dans cette voie dans le respect et l’intérêt de tous.

 

 

Ensemble, communiquons sur nos valeurs.

Oeuvrons pour une plaisance et une pêche de loisir éco-responsables

 


 

 

CONCLUSION

 

 

 

 

Notre croissance se confirme, notre crédibilité aussi ! 

C’est pour nous un très grand motif de satisfaction.

Merci à tous ceux qui ont contribué à cette réussite.

 

Nos positions sont cohérentes et pertinentes

Elles méritent d’être encore plus affinées, plus argumentées…

 

Nous sommes présents dans les différentes institutions au niveau national et européen…

 

Les clivages ministériels actuels ont montré leur limite.

Nous demandons la mise en place d’une véritable structure ministérielle capable de gérer les problématiques maritimes dans leur globalité.

 

Notre souci d’objectivité, de partage et de dialogue
 reste plus que jamais notre ligne de conduite.

 

La signature de la charte a permis aux cinq fédérations signataires de travailler ensemble de façon solidaire.

Cette attitude constructive pourrait s’étendre à d’autres domaines.

 

Pour donner encore plus de force à notre action, pour faire valoir nos droits et nos valeurs, il est primordial de se rassembler,
d’être plus nombreux et plus solidaires
 au niveau français comme au niveau européen… 
  

 

Nous avons besoin de vous, besoin d’une fédération forte
 qui vous représente et vous défend !

 

Ensemble et seulement ensemble nous réussirons.

Merci à tous.

 

Jean Kiffer, président de la FNPPSF et  le Comité Directeur de la FNPPSF


 [R1]P