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Nous espérons que cette visite sur le site de la FNPP va vous apporter les éléments d’informations et de réponses que vous souhaitez obtenir.
Nos défis sont immenses, et pour cela je me fais accompagner par six vice-présidents : Dominique Viard pour la région Manche Est et mer du Nord, Claude Bougault pour la Bretagne Nord qui comprend les départements des Côtes-d'Armor et de l’Ille-et-Vilaine, Pascal Baudouin avec les départements du Finistère et du Morbihan, Christophe Goumas avec les Pays de la Loire, Bruno Fanara pour la région Aquitaine et Gérard Giordano pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Paul Vinay est le secrétaire général de la fédération et Jacques Flatin, notre trésorier.
Je me suis également entouré d’un vice-président secrétaire général adjoint Alain Scriban avec la fonction particulière de conseil et communication.
Cette organisation nous permet d’être au plus proche des territoires et ainsi mener des actions de terrain. Chacun a en responsabilité une zone se calquant sur les régions des Directions inter-régionales de la mer (DIRM) avec une exception pour la Bretagne.
Notre stratégie pour les années à venir a été présentée lors de notre assemblée générale du 10 décembre et réitérée lors de notre 49e congrès qui a eu lieu du 4 au 17 avril 2023. Ce sera une stratégie de reconquête nécessitant plus d’implication et de cohésion de la part de l’ensemble des plaisanciers qui doivent impérativement se regrouper.
À cet effet, les contacts noués avec les autres fédérations de pêche en mer ont donné naissance, en février 2023, à la confédération Mer et liberté dont nous en sommes les co-présidents.
Certaines Organisations non gouvernementales (ONG) et certains politiques se livrent à des attaques sans véritable fondement à l’encontre de nos activités. Notre fédération et la confédération ont adopté une ligne claire. Nous nous sommes résolument engagées pour le développement d’une plaisance et d’une pêche de loisir écoresponsables et ces attaques vont faire l’objet d’une réponse ferme de notre part.
Nos autres actions fortes porteront sur cette politique des interdits et brimades dont la pêche de loisir fait les frais depuis plusieurs années à commencer par la répartition des quotas de thon rouge entre la pêche professionnelle et la pêche de loisir, mais également sur la mise en place d’un quota mensuel pour le bar ou encore à la limite d’une attribution égalitaire entre le nord et le sud du 48e parallèle.
D’autre sujets feront l’objet de notre attention comme la mise en place d’une obligation de déclaration de pêcheur ou bien d’un permis de pêche, l’implantation des parcs éoliens ainsi que le développement des zones de protection fortes dans les aires marines protégées.
Bien d’autres thèmes sont à l’étude et seront développés avant la fin de notre mandature en 2024.
Vous voilà peut-être, si vous ne l’étiez déjà, convaincus de la nécessité d’une démarche collective et confédérale.
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Jean Mitsialis, président de la
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